PXRSELOW… un jeune artiste gardois talentueux

Découvrez Pxrselow, un jeune artiste gardois

« Découvrez Pxrselow, un jeune artiste gardois qui s’impose sur la scène rap avec plus de 65 mille abonnés sur Instagram, 100 000 auditeurs mensuels sur Spotify et 3 millions de vues sur Youtube. Il fait l’unanimité auprès de ses fans et fait partie des artistes les plus prometteurs de sa génération. Pour vous, madeingard.fr a rencontré cette pépite du Gard. »
Pourquoi la musique et plus particulièrement le rap ?

J’aime faire de la musique parce que c’est une façon de raconter ce qu’on ressent. Certain font de la peinture ou de l’écriture, moi c’est la musique. J’ai toujours aimé en écouter, donc pourquoi pas en faire ? Ça me permet de m’exprimer librement, et de mettre des mots sur ce que je vis et ce que je ressens.

J’aurais pu faire un autre style de musique mais j’ai baigné dans la culture rap depuis jeune. C’était une évidence pour moi, j’ai essayé et il se trouve que ça collait bien.

Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Pour ce qui est de l’écriture pure de mes textes, ma source d’inspiration c’est simplement ma vie, mon vécu. Pour ce qui est de la musique, j’écoute beaucoup d’artistes et tout styles de musique mais je n’ai pas l’impression de m’inspirer réellement. Peut-être que parfois je m’inspire d’une ambiance musicale ou d’un type de flow mais de manière inconsciente. Je veux avant tout produire une musique sincère et qui me ressemble.

Quel est ton parcours ?

J’ai commencé à écrire mes premiers textes à 15 ans, car un ami à moi écrivait et j’ai voulu essayer à mon tour. Ces premiers textes ne me correspondaient pas du tout, j’avais tendance à me donner un style de tombeur de filles, ce que je ne suis pas. Je pensais  que le rap devait obligatoirement être de l’« égotrip » et que mon vécu était trop simple pour en faire des textes. Puis un jour où il neigeait et suite à une déception amoureuse mon premier son « Jour d’hiver » est né. C’était la première fois que j’enregistrais en studio chez un ami, dans un studio « fait maison » mais le rendu était là. Quand je l’ai publié sur les réseaux et que ça a plu, j’étais vraiment fier de moi.

Quel est ton parcours ?

J’ai toujours été le mec discret, pas vraiment fascinant. J’étais relativement moyen dans tous les domaines, le tennis, le foot, le boxe…aucun ne me correspondait. Grâce aux retombées de « Jour d’hiver » j’avais l’impression d’exister, d’être enfin doué dans quelque chose.

Suite à ça j’ai découvert les concours freestyle sur les réseaux sociaux. Notamment sur la page « @lerapfrançais », pour laquelle je devais produire un freestyle sur le thème de l’amour. Etant donné ma situation amoureuse à ce moment là, j’ai abordé le sujet du point de vu de la déception et de la tristesse. Ce freestyle a beaucoup plu aux auditeurs de la page. J’ai d’ailleurs écrit le son « Constellation » sur la base de ce freestyle là et il représente 200 000 vues aujourd’hui. Ça paraît dingue ! A ce moment là c’est une vraie prise de conscience du fait que j’adore la musique et que j’en ai besoin. J’ai ensuite participé aux concours de la page « @1minute2rap » qui a plus de crédibilité dans le milieu et surtout plus d’abonnés. En mars 2018, je gagne le concours grâce à un freestyle que j’ai ensuite développé pour créer le son « Le Bon Chemin ». Côté réseaux sociaux, ça explose pour moi à ce moment là, j’ai eu 10 000 nouveaux abonnés en quelques heures et énormément de retours positifs qui m’ont fait beaucoup de bien.

En janvier 2020, j’ai sorti le clip du son « Lost » et 6 mois plus tard, j’ai eu l’opportunité de clipper « Le Bon chemin » qui a aujourd’hui 3 millions de vues sur la plateforme Youtube. Puis j’ai été invité à participer à l’album 1minute2rap avec comme concept de réunir tous les artistes qui ont plu aux abonnés de la page en 2019. Nous nous sommes retrouvés à Paris avec l’occasion de faire de super sessions studios tous ensemble, nous avons notamment enregistré « Toit du monde ». Lors de cette expérience j’ai découvert ce qu’était « la vie d’artiste » à mon niveau bien sûr mais j’ai surtout rencontré des gens formidables qui sont devenus de vrais amis. Et enfin, au mois de septembre, nous avons pu sortir le clip de « Perle Rare ».

Quelles est la rencontre la plus importante pour toi ?

Il s’agit de David alias « nsdsboss » qui est mon manager. Lorsque j’ai sorti « Jour d’hiver » je lui ai en quelques sortes tapé dans l’oeil. Il est entré en contact avec moi par le biais d’un ami en commun et aujourd’hui je ne peux pas travailler sans lui. Mais il y a beaucoup d’autres rencontres très importantes pour moi, des rappeurs comme Devogvng, avec qui j’ai écris « Tous les soirs », ou encore des producteurs.

Qu’est ce que ça te fait de savoir que des gens écoutent ta musique au quotidien ?

J’ai beaucoup de mal à le concevoir mais je suis très content. Je pense que je ne réalise pas, mais il faut que ça continue comme ça et que les gens écoutent encore plus ! Je suis vraiment déterminé à me faire connaitre et écouter au maximum. Je ne souhaite pas spécialement qu’on apprécie ma personne, même si c’est agréable d’être reconnu dans   la rue, de faire des photos ou encore des dédicaces pour des anniversaires mais le but c’est que l’on aime ma musique et que les gens s’y retrouvent.

Est-ce que c’est l’aboutissement de tes efforts ?

Non car j’ai juste fait ce que j’aimais. Mais quand j’y réfléchi, c’est quand même l’aboutissement de beaucoup d’heures de travail et aussi de beaucoup de galères. Mon manager et moi avons eu des périodes vraiment compliquées mais nous n’avons jamais baissé les bras. Aujourd’hui, on est fier du nombre de vues sur les sons et bien sûr aussi de pouvoir gagner de l’argent car il ne faut pas se mentir, le but n’est pas de faire du bénévolat même si c’est une passion avant tout. Quand tu te donnes dans un projet comme je l’ai fait, tu espères pouvoir en vivre.

L’année dernière tu as obtenu ton baccalauréat et décidé de prendre une année sabbatique, quel est ton rapport à l’école aujourd’hui ?

J’ai toujours été un bon élève, j’avais de bonnes notes et j’étais studieux. Quand j’ai pris  la décision de faire une année sabbatique et que je l’ai annoncé à mes parents, ils ont eu du mal à l’accepter. Je pense que c’est compliqué pour un parent d’accepter que son enfant ne suive pas le système et ne fasse pas des études donc nous avons beaucoup négocié. Mais il était inconcevable pour moi de laisser passer l’opportunité de me consacrer à ma passion et d’essayer de développer des projets qui s’y rapportent. Même si parfois ça me fait peur, j’ai envie de faire ce que j’aime. Je ne veux pas me réveiller à 70 ans et me dire « j’aurais dû… ». J’ai décidé de prendre une année sabbatique pour me consacrer à la musique mais si ça ne fonctionne pas, je reprendrai mes études c’est certain

Qu’est-ce qui te différencie des nouveaux rappeurs de ta génération ?

Je pense que c’est la sincérité de mes textes qui me différencie. Même si bien sûr je ne connais pas la vie des autres rappeurs, certains sujets sont récurrents comme la drogue, les armes, les filles ; pour certains c’est leur réalité et pour d’autres non. Je ne les critique absolument pas car c’est le rap que j’aime et que j’écoute au quotidien.

Personnellement, ma vie est plutôt simple donc je parle de sujets qui me touchent vraiment. Je pense que ce qui me différencie c’est sûrement ma musicalité propre.

Quelles valeurs veux-tu transmettre dans tes musiques ?

Je veux que l’on m’écoute pour se sentir bien. J’ai souvent reçu des messages de personnes me remerciant de les avoir aidées à se sentir mieux grâce à un son. C’est l’essence de ce que je veux faire. Je pense qu’à travers mes musiques ce sont mes valeurs à moi qui ressortent mais ce qui compte c’est que ma musique parle aux gens. A mes yeux, c’est le plus important. Quand je fais un son qui « sort du coeur » et que ça plait aux gens, c’est qu’il leur parle et j’ai tout gagné.

Dans ton titre « Jour d’hiver » tu dis : « Pas besoin de percer pour faire de la bonne musique ou dire ce qu’on ressent, c’est ça la leçon » C’est toujours le cas ?

Evidement, c’est toujours ça la leçon. Il n’y a pas besoin d’être connu pour aimer faire de la musique et y dire ce que l’on ressent. C’est avant tout pour soi qu’on le fait. J’ai déjà décidé de garder pour moi certains sons que j’ai fait, tout simplement.

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